Je suis une fille solaire qui court sur le sable tiède de Palombaggia. Je suis le vent qui fait claquer les voiles d’un bateau en partance. La mer infinie de nuages qui donne le vertige derrière le hublot.
Et voilà terminé le 3ème bouquin de ma convalescence. Un autre polar et quel polar… Après Central Park j’avais très envie d’en lire un autre. L’occasion m’en a été donnée avec Mon amie Lise à qui j’ai offert celui-ci, qui l’a avalée en un WE et me l’a laissé...
Qui est donc Anne, cette jeune femme, éprise de Raphael ?
Anne disparaît subitement, après une dispute. Raphael, accompagné de son ami Marc ancien policier, et de son petit Théo, va alors tout tenter pour la retrouver. Cette enquête va le mener jusqu'aux Etats-Unis dans la Manhattan qu’il connaît bien. Il va alors découvrir un mystère de plus en plus important autour de sa fiancée. Leurs investigations les mèneront sur les traces de la « Fille de Brooklyn ».
Sur la 125e… je retrouvais tout ce que j’aimais à Manhattan. L’air électrique, le chant des sirènes, un tourbillon de couleurs, d’odeurs, d’accents… Bref, cette impression unique et grisante d’un gigantesque foutoir organisé.
Mon avis
Même si je n'ai pas été entièrement absorbée par cette histoire, j’ai trouvé l’intrigue intéressante mêlant thriller et horreur des actes d’un psychopathe. L’histoire est prenante et les pages défilent d’autant que Guillaune Musso termine chaque chapitre par un rebondissement qui tient en haleine et donne envie de découvrir la suite. On a vraiment envie de savoir ce que cache Anna.
Un véritable Cold case !
Plusieurs thèmes sont abordés : la paternité, le secret de famille, l’intrigue politique, l’enlèvement …
Bon, je n’ai pas eu d’attachement particulier pour les personnages et même si Raphael est un papa modèle, il enquête accompagné de son fiston et c’est tout de même fort improbable.
Enfin, j’ai bien aimé la fin à laquelle on ne s’attend pas, et j'adore être surprise jusqu’à la dernière page !
L’écriture de Musso est toujours aussi fluide, facile, addictive.
Extrait
C'était aussi pour cette raison que j'avais adoré devenir père. Avoir un enfant est un antidote à cette nostalgie et à cette fraicheur fanée. Avoir un enfant vous oblige à vous délester d'un passé trop lourd, seule condition pour vous projeter vers demain. Avoir un enfant signifie que son avenir devient plus important que votre passé. Avoir un enfant, c'est être certain que le passé ne triomphera plus jamais sur l'avenir. p.285