Résumé
Regard sur un jeune auteur dracénois, libraire à Draguignan, Cyrille Falisse.
Melvile souffre de sa séparation. Sur les conseils de sa voisine, il va errer sur les réseaux sociaux de rencontres et faire la connaissance de Tangere alias Alice qui va l’inciter à avancer et reprendre sa vie en main. Le lecteur va l’accompagner à travers les souvenirs des trois femmes qui ont traversé sa vie ; Laetitia, Nina et sa mère…
In Lalibre.be https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/2024/02/05/cyrille-falisse-convoque-les-trois-femmes-perdues-de-sa-vie-drole-touchant-et-al-dente-CUAXPVOHL5HNNFCYOUBJWMOEXM/
Mon avis
Passé les premières pages, Cyrille Falisse offre au lecteur un roman intime avec un style d’écriture très personnel. Au fil des pages, il va traverser des passages assez crus, à la fois poétique et sans pudeur, passant de l’intime au plus trivial. La plume est fluide, facile à lire, franche. Cyrille offre au lecteur un texte introspectif, dans lequel les relations avec les femmes de la vie de Melvile sont émouvantes. Nous avons tous nos fantômes, nos doutes, nos désespoirs, que faisons nous pour arriver à faire avec ?
Cyrille Falisse a fait le choix d’écrire, à travers le personnage de Melvile, les siens pour rebondir et faire avec. Roman résilience à n’en pas douter, Seuls les fantômes offre au lecteur un voyage dans le temps et convoque les fantômes qui parfois consolent. On y parler amour, émois, regrets, attachement… mais aussi abandon, séparation et résilience.
Ai-je aimé ce roman aux accents autobiographique ? Oui à n’en pas douter car une chose est sûre, l’ensemble est beau et émouvant.
Donc à lire, à découvrir et à apprivoiser….
La surprise partie a lieu au Rancho, sur la promenade des Anglais. Aux étudiants de l'Institut européen se mêlent de jolies Niçoises habillées comme Françoise Hardi. In Journal des Femmes, 1964
Extraits
La surprise partie a lieu au Rancho, sur la promenade des Anglais. Aux étudiants de l'Institut européen se mêlent de jolies Niçoises habillées comme Françoise Hardi. page 133
Créer une intimité avec le personnel hospitalier était une façon de défier la mort, de briser la distance institutionnelle, la volonté de ne pas s’attacher aux patients comme aux animaux dans un refuge, promis à s’en aller du jour au lendemain. page 170
Ce qui me touche (…) dans ta quête des fantômes, c’est que tu penses les libérer ; ce sont eux qui vont te libérer, tes gardiens, tes geôliers. page 197
La vie est une succession d’opportunités manquées ? En le additionnant, ça peut donner une belle vie. page 219
Livre en cours de lecture….
VEILLER SUR ELLE de Jean Baptiste Andréa