L'échange ; Rebecca Fleet

Mon avis

Le titre et l'idée m'ont complètement séduite et j'étais impatiente de me plonger dans ce thriller, histoire de passer un bon moment de lecture sua la plage.

La construction du livre est intéressante, alternant passé et présent de la vie de chaque protagoniste qui racontent les évènements permettant au lecteur d'avancer dans la compréhension. On retrouve les voix de Caroline, personnage central de cette intrigue, de Vincent son mari et de l'inconnu qui semble lui en vouloir. Les trois narrateurs se partagent la parole au travers de chapitres courts, celui de l'inconnu en italique rajoute au suspense. On navigue ainsi entre deux époques et trois points de vue différents. 

La plume de l'auteure est facile à lire et addictive, et j'aime beaucoup la construction qui participe au suspense recherché dans un thriller. Les rebondissements sont efficaces, mais l'histoire n'est toutefois pas très originale malgré une atmosphere lourde et oppressante. L'auteure livre au fil des pages les épreuves difficiles des protagonistes et les liens entre chacun d'eux. Les descriptions de sentiments sont un peu trop superficielles à mon goût et je n'ai accroché avec aucun sauf peut être Ambre. J'ai tout de même eu hâte de connaître le dénouement et les raisons d'un tel stratagème. C'est simple, efficace mais sans prétention ! 

Au final j'ai passé un bon moment de lecture même si j'aurais préféré quelque chose de plus tordu qu'une idylle qui se termine mal !

Thriller light à n'en pas douter à lire sur la plage, lunettes de soleil et parasol..

Extraits

De toutes les leçons que le pourrais lui enseigner, la plus précieuse serait que le monde ne tourne pas toujours au rythme qu'elle désire. Tout ne doit pas s'adapter à ses besoins, à ce qui lui convient le mieux. Elle n'est le centre de rien, si ce n'est de sa propre vie. Elle n'est pas exempte de jugement ou de drame, pas plus que ceux qui naviguent autour de son orbite. p 109

Main dans la main, on remonte la rue et on se dirige vers la marche couvert. Je ne viens presque jamais dans ce quartier. Il m'a fallu quasiment une heure pour m'y rendre. Mais ici, nous sommes un couple anonyme qui se fond dans la masse. p 174