Un long, si long après-midi ; Inga Vesper (2021)

Résumé 

Je viens de terminer ce livre que j’ai acheté à Montréal sur les conseils du libraire.

L'histoire débute avec la disparition de Joyce, une femme au foyer qui vit dans un quartier chic de Sunnylakes à Santa Monica. La couleur de peau Ruby, la femme de ménage la désigne comme coupable idéale. Une enquête va alors débuter et Mick, inspecteur de police va trouver en Ruby, une collaboratrice idéale pour comprendre cette disparition. 

Mon avis 

Ce premier roman de Inga Vesper n’est pas sans rappeler La couleur de sentiments de Kathryn  Stockett. En plus d’être une enquête de police, l’auteure s’est attachée à raconter le quotidien des femmes dans un quartier aisé de Los Angeles en 1959.

Après un début qui m'a laissée un peu interrogative, je me suis finalement prise au jeu de cette lecture. L'intrigue est intéressante, le rythme fluide et la plume de l'auteure maîtrisée.  Elle aborde des sujets difficiles tels que le racisme, le sexisme, la place de la femme dans la société américaine de l’époque, son rôle de mère et d'épouse, la violence conjugales, l'inceste, la dépression. Et malgré ces thématiques difficiles, Inga Vesper parvient à insuffler légèreté et espoir.

Pour autant, j'ai eu du mal à le terminer et je n'ai pas réussi à me plonger dans l'histoire donc si je dois donner un conseil, ce serait de le lire car c’est tout de même bien écrit !

Extraits

C’est pour ça qu’on doit continuer le combat. Ils disent que l’esclavage est terminé et que la ségrégation est en train de disparaitre. Mais tu as eu une ambulance pour ta mère ? Tu vois des écoles mixtes ? Tu vois des noirs avec des cravates et des carrières, qui vont au bureau tous les jours ? Hein ? Tu vois tout ça ?                      

Il a raison. On ne voit pas tout ça. page 73

La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l’université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l’église. Et voilà. Personne ne s’intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leurs talents ou de leurs opinions. page 138

Je ne serais pas là. Je serai la lumière de l’été sur la piscine, le rire d’un petit garçon. Je serai le jaune cadmium et le vert terreux. Je serai l’eau qui trempe le papier et souffle de l’air sur une autoroute. Je serai moi-même, enfin. page 394

Livre en cours de lecture….

A L’OMBRE DE TON OMBRE de Cécile Mauffrey