Les horlogers passent la nuit du dernier samedi d’octobre à changer toutes les pendules de la ville de Paris pour les retarder d’une heure, soit environ 300 à mettre à l’heure.
Et, voila ce qu’on appelle un marronnier dans le jargon journalistique !
Il s'agit d'un reportage de faible valeur ajoutée à propos d’un sujet récurrent et prévisible.
Ex : le bac, la rentrées des classes, le changement d’heure, les bouchons en juillet,…
Alors, pourquoi pas pommier, abricotier ou cerisier…et bien, cela viendrait, selon Wikipedia, d’un marronnier dans le jardin des Tuileries qui fleurissait chaque année sur la tombe des Gardes Suisses tués lors de l'invasion du palais des Tuileries du 20 juin 1792. Immanquablement, la Presse aurait repris ce sujet chaque année, faisant passer le terme de « marronnier » à la postérité.
Ce soir, je vais rajouter un autre exemple : octobre rose et les seins d’Angelina Joli. Tous les ans depuis 21 ans, ça revient et pourtant peu d'intérêt (dans la diminution de la mortalité par cancer du sein) si ce n'est, d'une part, de parler du cancer du sein (et c'est hyper important mais pas qu'en octobre) et, d'autre part, d'engraisser les lobbies (inavoué celui là). La téléspectatrice lambda ou la lectrice lambda des revues féminines allume la télévision ou lit sa revue mais, c'est la télévision ou la revue qui la regarde. Cette passivité permet d’insérer des informations, des études, des publicités qui martèlent le cerveau et rend complètement crédule.
Ce marronnier là ne fait qu’augmenter l’audience ou le tirage ...
A méditer donc...
Pour plus d'info, lire l'excellent Opus de Rachel Campergue "Octobre rose, mot à maux".
Alors, comme le dit très justement Martine Bronner : comme chaque année…
L’important n’est pas le sens de la décision, mais qu’elle soit prise hors de toute interférence illégitime. Or la manipulation représente par définition une telle interférence.