Je crois que je ne me suis jamais sentie autant pressée par le temps que ces derniers mois.
Depuis le début de l’année je suis sous tension. Les heures filent et defilent, mon agenda est hors de contrôle, je ne m'accorde aucune pause, je tiens tant bien que mal, j'ai beau essayer le lundi, quelque fois le mardi, de prendre du recul, la fin de la semaine est hors norme, la tête dans le guidon, asphyxiée… c’est de pire en pire …
Je passe mon temps à me demander comment je vais pouvoir gérer l’organisation des activités, honorer mes rendez-vous, assister aux réunions, animer mes réunions, sans parler de la mise à jour des comptes-rendus, des documents divers et variés, j’assure mon secrétariat, je n'y arrive plus...
Je ne supporte plus les contraintes, les faux semblants, les luttes de pouvoir, les injonctions contradictoires, mes copines qui partent, celles qui ne vont pas bien…
Oui, je sais, je le veux bien, je commence tôt, 7h30, je pars tard, 18h, ... je fais mes séances de kiné et entre temps, je passe ma vie au boulot. Je n'ai pas assez de temps pour créer, écrire, imaginer, me poser et lire…je m’attache à dormir 8h… c’est mon salut…
Bon, je ne suis pas là pour me plaindre, je le sais... je vis des choses extraordinaires avec MonAmoureux, j’ai une vie pleine d’émotions, je garde mes moments de bonheur plusieurs jours dans la tête... et ce blog, c'est ma soupape... 3 ans que ça dure, 3 ans de partage et je n'envisage pas d’arrêter... c'est une partie de ma journée non négociable !
Et, je ne parle pas de ma famille, de mes enfants qui restent ma priorité, je suis à leurs côtés, je les accompagne, je les écoute à tour de rôle, ou les quatre en même temps... ils sont là, quand j’ai besoin…
Vous qui me lisez, comment imaginez-vous ma vie ?
Vous vous dites surement « rien d’extraordinaire », ... mais pas la pêche... je ne parle évidemment pas de cette infection urinaire qui m’a pourri la vie pendant 15 jours parce que chez moi ce n’est jamais simple, je ne parle pas du lymphoedème du bras qui va m’amener encore plus d’une semaine de traitement intensif loin de chez moi parce qu’on ne sait jamais, ca peut marcher… je ne parle pas de l’arrêt de travail incontournable qui me fait culpabiliser un maximum… je ne parle pas de toutes ces choses qui ne m'aident pas à prendre les choses de façon positive.
Mais bon ça c'est une autre histoire...