Quand lire apporte à manger… Joli challenge des éditions Pocket !
13 à table est un recueil de 13 nouvelles autour de la notion de repas, écrit à 13 mains, un vrai collectif d’auteurs vendu au profit des Resto du cœur !
1 livre = 3repas !
Ces 13 auteurs engagés dans ce livre solidaire sont tous des auteurs contemporains, bénévoles, connus pour leurs best sellers. Je ne les avais jamais lu pour certains et vraiment je me suis régalée.
Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Gilles Legardinier, Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013, Marc Levy, Guillaume Musso, Jean-Marie Perier, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt, Franck Thilliez et Bernard Weber. Tous ont donc écrit bénévolement sur le thème commun du repas : réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues, intrigues policières...
Olympe et Tatan (Françoise Bourdin) :
Comme chaque année, la famille se retrouvait au grand complet pour le Réveillon de Noel chez Olympe à Paris (p15)
Maligne (Maxime Chattam) :
L’homme imagine toujours le pire, a fortiori quand cela le concerne (p 34)
Nulle, nullissime en cuisine (Alexandra Lapierre) :
La seule chose que je n’avais pas prévue, c’est que la sauce tomate giclerait partout… (p 65)
Un petit morceau de pain (Marie Ledig) :
Arroser son fils de bons principes est, selon elle, la meilleure solution pour qu’il pousse droit. Et s’il pousse droit, il ira haut (p74)
Mange le dessert d’abord (Gilles Legardinier)
On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Ne perd pas de temps. Si c’est ce que tu préfères, mange le dessert d’abord (p 107)
Une initiative (Pierre Lemaitre)
C’est quand on croit que tout est perdu que s’ouvre parfois la seule porte par où on peut passer. Il avait lu cela, autrefois, quelque part. (p 123)
Dissemblance (Marc Levy)
Et puis tous deux ressentirent un manque au fond de leur poitrine, chacun s’avoua à lui-même qu’un prénom ne suffirait pas, qu’ils auraient aimé se connaître… avant. Peut-être qu’il était important de se le dire, avant de se séparer… (p 145)
Fantôme (Guillaume Musso)
Les gens portent en eux une part sombre, cachée, inavouable. Apres tout, sous ses airs angéliques, Damian se faisaient peut-être régulièrement quelques shoots d’héro… (p 169)
Jules et Jim (Jean-Marie Périer)
Un kilomètre plus tard, on a vu sa voiture écrasée contre un arbre. Arrivé à l’hôpital, c’était fini. Les médecins n’ont rien pu faire pour le sauver (p 189)
Le Parfait (Tatiana de Rosnay)
Ce repas, ce fichu repas, ce satané repas, les invités se douteront-ils un instant du calvaire que cela a été pour Monique de choisir, de commander, de s’assurer que le menu convenait à tout le monde, à sa fille, son gendre, la belle-famille, et surtout à Mamie ? (p194)
La Part de Reine (Eric-Emmanuel Schmitt)
Clovis ne possède rien et dès qu’il reçoit, il partage. Je ne savais si je trouvais cela admirable ou fou. (p224)
Gabrielle (Franck Thilliez)
Bann ne nous aime pas, il ne nous a jamais aimés. On le voit à ses petite yeux ronds qui nous transpercent, à sa démarche en sumo quand il s’approche des barrières électriques de nos camps situés au milieu de la prairie. (p 246)
Langouste Blues (Bernard Werber)
Déjà je trouve un peu scandaleux qu’on me considère comme un mets de luxe alors que je ne suis pas du tout un plat, point. Ensuite si vous voulez mon avis, il y a beaucoup d’autres aliments bien meileurs que moi. (p265)