Marguerite Dumont (Catherine Frot) est riche. Elle est mariée à Georges, baron mais surtout ingénieur sans un sou. Marguerite s'investit dans les bonnes œuvres et sous prétexte de collecter des fonds pour les orphelins de guerre (l'action débute en 1920), elle organise des galas dans sa demeure. Quelques chanteurs professionnels se produisent, mais la vedette, c'est elle !
Marguerite est passionnée d'opéra et rève de devenir cantatrice.
Mais Marguerite chante faux, irrémédiablement, désespérément, abominablement faux.
Peu importe, elle récolte toujours les applaudissements de ses amis pas toujours très honnètes.
Un grand rôle de tragédienne qui mériterait qu'on appelle son interprète comme on appelait les comédiennes dans ces années-là: la Frot
J’ai beaucoup aimé ce film porté sans conteste par Catherine Frot, magistrale de bout en bout !
Si on rit au début du film des horribles vocalises de Marguerite, de ses réflexions candides, on redoute au fil du film sa confrontation avec le public. D'autant que certains n'achètent les places que dans l'intention d'aller voir un phénomène de foire.
Marguerite, touchante, étonnante de candeur et de naïveté, va aller au bout de sa folie, dusse-t-elle en mourir...
Cette histoire, outre histoire librement inspirée de Florence Foster Jenkins, soprano américaine, est aussi une belle histoire d’amour entre Marguerite et Georges qui ne pourra jamais lui dire qu'elle chante faux.
Les seconds rôles sont tendres et sensibles que ce soit
A voir sans faute !
L’argent n’a pas d’importance. L’important c’est d’en avoir.