Une jolie jaquette en noir et blanc, une petit fille tenant une femme, sa mère sûrement, par la main sur un quai de gare, quelques mots dans la presse et la promesse d'un Goncourt, il n'en fallait pas davantage...
Je n'avais rien lu de Christine Angot. Et puis ce livre, Un amour impossible...
Personne ne peut sortir indemne de ce qu’a vécu Christine Angot. Rien que pour cela, elle a droit au respect !
Pour autant, doit-on aimer son bouquin qui n’a rien d’un roman, mais ressemble plutôt à une autofiction… C’est l’histoire du couple mère-fille (Christine et Rachel, sa mère) abandonné par un homme (Pierre Angot) dont la mère tombe follement amoureuse au point de tout pardonner. C’est l’histoire d’une douleur, d’errances, d’un monstre d’égoïsme, d’un pervers convaincu de sa légitimité. Bref c’est l’histoire d’une vie !
Christine passe d’un amour fou pour sa mère au rejet le plus complet. L’inceste dont elle est victime, est révélé à la fin d’un chapitre comme un cheveu sur la soupe. Et là, rien, il ne se passe rien….
Je n’ai pas aimé la platitude du texte, des bavardages inutiles, écrits dans un français très terre à terre. J’ai été très agacée par les dialogues inintéressants et inappropriés et par l’espèce de plaidoyer des 20 dernières pages, où elle interroge sa mère sur son silence. Tentative d’explications, psychologie de comptoir !
Je n’ai trouvé aucun intérêt à ce livre si ce n’est celui de décrire les conséquences des non-dits dans une famille et la douleur de beaucoup de femmes victimes d’inceste qui essayent de comprendre... Mais, faut-il comprendre ?
Peut-etre que je n'ai rien compris au style littéraire de Mme Angot...
Au cours de la nuit qui a suivi, elle a eu une violente poussée de fièvre. La température est montée jusqu’à 41 degrés. Elle faisait une infection des trompes. Elle a été hospitalisée, elle est restée dix jours à l’hôpital. Elle tombait des nues. En même temps…elle n‘était pas surprise. p 156