Camilla Läckberg fait partie des auteurs dont j'attends les parutions avec impatience. Deux ans sont passés depuis son dernier livre « La faiseuse d’anges » et nous voilà avec « Le dompteur de lions ». Trame habituelle : double intrigue, flashback du passé et intrigue du présent… et une façon passionnante de tisser les liens. Elle dénoue les ficelles à travers la vie de tous les jours d’Erika Falk, son héroïne.
Dans son nouveau livre, l’auteur nous entraine sur les traces de Victoria, jeune fille enlevée et torturée qui décèdera en tentant de s’échapper de ses tortionnaires. L’enquête se passe essentiellement dans le milieu des chevaux, des haras et de la compétition. Elle est menée tambour battant par Patrick Hedstrom, Gosta, Annika, Mellberg. En parallèle Erica Falk, avec sa manie de fourrer son nez partout et pour le besoin de son livre, va déterrer une vieille histoire de meurtre et aider les policiers à dénouer l’intrigue.
Sitôt acheté, sitôt lu ! J’aime les protagonistes que je connais bien maintenant (c’est le 10eme opus que je lis) Anna, Dan, Erica, Patrick et tous les autres. L’histoire, toujours glauque à souhait, est bien menée, bien amenée avec deux histoires au départ différentes qui s’entremêlent et finissent par se compléter. Les paysages suédois fascinent, le froid omniprésent dépayse, les pâtisseries régalent.
J’ai beaucoup aimé encore une fois cette histoire, l’écriture simple mais efficace de Camilla Lackberg et l’ambiance suédoise de Fjallbacka. C’est une lecture attrayante, intelligente qui fait passer un bon moment.
Bref, je suis addict et j’ai hâte de lire la suite…
Extrait
Fatiguée et la tête saturée d’impressions, elle se glissa dans le lit et tira la couverture jusqu’au menton. Ils aimaient dormir la fenêtre ouverte. Patrick et elle, il faisait souvent un brin trop froid même, de sorte qu’il fallait profiter de la chaleur sous la couette. Elle sentit presque immédiatement la somnolence la gagner, et dans le no mens land entre sommeil et éveil, son cerveau slalomait comme un fou parmi les vidéos. p 315