Le Livre des Baltimore de Joël Dicker est une fresque familiale, une histoire de cousins, une histoire de famille. Cette fois Markus Goldman raconte sa famille, une enquête sur fond de saga familiale. L’histoire se passe sur une quinzaine d’années pendant lesquelles ces cousins deviennent adolescents, puis adultes. Ils vont apprendre la vie, ils vont se construire, se tromper, aimer, s’éloigner, se retrouver, se perdre…
La mécanique d'écriture de Joël Dicker est de nouveau au rendez-vous. Pas d’ordre chronologique cette fois-ci encore. Il tient son lecteur en haleine de chapitre en chapitre, par un jeu de va-et-vient où passé et présent se mélangent pour dévoiler au fil des pages la trame du Drame qui s’est déroulé en 2004 et dont il parle dés les premières pages du livre. Ces flashbacks attisent l’intérêt du lecteur d’autant que l’écriture est fluide.
On les pensait invincibles les Baltimore, ils sont finalement vulnérables avec un Woody qui n'est pas vraiment le frère de Hillel, un Markus qui est le cousin germain de Hillel. Tous les 3 sont proches, fusionnels jusqu'au jour où tout bascule... Personnages très attachants !
Le Livre des Baltimore est un roman agréable, différent de ce que Joël Dicker nous a proposé dans La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. Je n’y ai pas retrouvé les éléments qui m’avaient plu, mais je trouve que l’intrigue est particulièrement intéressante et parfois dérangeante offrant une place de choix aux thèmes de société sensibles tel que la violence conjugale, l’adoption, le harcèlement scolaire…. Je ne suis pas certaine que ce livre plaira forcément à ceux qui ont apprécié le précédent, car Joël Dicker est ici dans un tout autre registre. Néanmoins, il mérite d’être lu pour l’immense soin apporté aux personnages et pour la générosité de l’auteur dans les émotions qu’il transmet le rendant proche du lecteur.
Ce roman est un excellent divertissement très agréable et facile à lire.
Petit clin d'oeil : l'écriture de
me fait penser aux toiles d'Edward Hopper...et j'adore HopperRêve, et rêve en grand. Seuls survivent les rêves les plus grands. Les autres sont effacés par la pluie et balayés par le vent.
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