Amy habite à Broken Wheel, petite ville perdue au milieu des champs de maïs quelque part dans l'Iowa. C'est une vieille dame passionnée de lecture.
Sara habite en Suède. C'est une jeune femme de 28 ans, libraire fraîchement licenciée en plein doute dans sa vie. Passionnée également de lecture.
Les deux femmes ont une amicale relation épistolaire qui leur permet d'échanger sur leur passion littéraire et se conseillent mutuellement des lectures tout au long de leurs échanges. Amy profite en effet de cette correspondance pour raconter à Sara sa vie quotidienne à Broken Wheel et les petites histoires de ses habitants, jusqu'au jour où elle invite Sara à venir passer quelques jours de vacances dans l'Iowa.
Mais quand Sara arrive à Broken Wheel et qu'elle apprend qu'Amy est morte, les habitants l'installent directement dans la maison de cette dernière où elle va découvrir après quelques hésitations une véritable pépite de livres.
Mon avis
Une jeune femme passionnée de lecture, une amitié épistolaire, une histoire de librairie... Il n’en fallait pas davantage pour que j’achète la version poche mais j’avoue avoir un avis très mitigée. Joli titre pourtant, et un résumé bien tentant !
En débutant ce livre j'espérais donc passer un bon moment mais j’ai été un peu déçue et je l’ai trouvé un peu long. L’histoire est touchante, les nombreuses références littéraires disséminées dans livre sont intéressantes, les scènes dans la librairie cosy sont agréables, mais, bof, je n’ai jamais décollé. Coincé entre Ensemble, c’est tout et Le cercle littéraires des amateurs d’épluchures de patates, l’écriture est, certes, fraiche et bienveillante mais hélas sans grands effets de mon point de vue. Katarina Bivald nous y parle de littérature, de livres, d'auteurs et d'êtres humains cabossés par une réalité difficile, conséquence de la crise économique, du chômage, d’abandons, de désillusions, de désespoir, de monotonie et de solitude dans cette petite ville américaine.
La bibliothèque des coeurs cabossés est une histoire simple à découvrir avec des sentiments, de la pudeur, de la maladresse, et beaucoup d'amour autant pour les livres que pour les êtres humains. Mais sans grand enthousiasme !
Ce livre est à relire sans doute…
"Do you know’, I said. I think we should be able to fit a bookshelf here!’
Vous savez, dit-elle, je pense que nous pourrions mettre une étagére ici !
Extraits
J’imagine que la vie et les chagrins sont comme les paysans et la pluie : il en faut un peu pour que quelque chose pousse, mais je crois qu’on n’en a jamais la bonne quantité. Et on peut en discuter autant qu’on veut sans que cela n’y change quoi que ce soir. p 102
C’est drôle comme aujourd’hui on parle de terrorisme, comme si seuls des musulmans et les Arabes menaçaient notre société. Je crains que mon idée du terrorisme ne remonte bien avant le 11 septembre. p 158
C’est drôle comme aujourd’hui on parle de terrorisme, comme si seuls des musulmans et des Arabes menaçaient notre société. Je crains que mon idée de terrorisme ne remonte à bien avant le 11 septembre… p 158