Cet automne, j'ai la grande satisfaction de voir mes haïku publiés et/ou sélectionnés dans plusieurs collectifs ou revue française et internationale. C'est bien entendu une grande satisfaction. Mais au delà de cela, ce sont autant de témoins de ma progressions dans l'écriture des haïku et une reconnaissance du travail effectué sur cette poésie un peu intimiste et méconnue.
Ces récompenses et publications sont le fruit de beaucoup de travail et d’une grande humilité devant ce qui m’entoure, de mon regard posé sur la nature. Le haïku est la photographie en mots de l'instant éphémère, impermanent.
Kintsugi, de la sublime édition Graine de Vent, dirigée par Hélène Phung. Les haïku de quelques 47 poètes sont illustrés par des artistes photographes et peintres.
Un opus abouti qui séduit par la beauté des poèmes et des illustrations.
pluie torrentielle
la girouette du faitage
crie son désarroi
nuit sans lune
si blanche sur la véranda
les étoiles du jasmin
Dans le numéro hors série de la revue GONG deux thèmes sont récompensés :
Sur le thème de la Nuit : 97 auteurs, 284 tercets
Sur le thème libre : 90 poètes et 261 tercets
3 membres du jury ont planché pour nommer 3 haïku par thème et en sélectionner 63 sur le thème Nuit et 85 sur le thème libre.
1 joli édito d'Eléonore Nickolay
et une belle reconnaissance pour tous les haïjin de cette belle sélection
Quant au numéro 69 de la même revue, Geneviève Fillon a choisi comme thème le Québec et le Canada.
nuit des Perséides / entre deux éclairs / des étoiles filantes
Geneviève a remarqué 2 de mes haïku.
orage de chaleur
derrière le bruit du tonnerre
l’écho des grillons
Mais qu’il est beau ce collectif coordonné par Janick Belleau.
4 chapitres : Écrire, Le quotidien entre écriture et lire, Lire et Hommage à la lecture dans lequel on retrouve un florilège de haiku sur les écrivains classiques ou contemporains, et 17 syllabes pour se plonger dans leurs œuvres cultes.
Du bonheur à l’état pur illustré avec beaucoup de tendresse par Pauline Vaubrun.
lire en prison
un Vargas comme support
à l'évasion
C’est vers le Canada que mes tanka ont été remarqués lors du concours sur la Poésie de lieu. Une belle reconnaissance outre atlantique.
Et le petit dernier collectif sur les animaux, thème favori du biologiste et philosophe Georges Chapouthier. Encore un très bel ouvrage des editions PIPPA dans lequel on retrouve deux de mes haiku.
pandémie virale ~
le va et vient des fourmis
au travail
dans le manteau de silence
le cri strident des criquets