Un jeudi saveur chocolat ; Michiko Aoyama (2023)

 Mokuyōbi ni wa Cocoa wo  / 木曜日にはココアを
 

Traduit du japonais par

Alice Hureau

Résumé

Michiko Aoyama, journaliste et autrice japonaise, offre avec ce livre un roman choral d’une grande sensibilité qui entremêlent 12 tranches de vie, toutes aussi simples et émouvantes les unes que les autres … A Tokyo, le Café Marble bien à l’abri des cerisiers qui bordent une petite rivière, est propice à la réflexion pour que chacun des douze protagonistes avance dans le chemin tortueux de la vie. L’histoire nous amène entre Tokyo et Sydney pour un voyage tout en douceur.

Mon avis

Ce petit roman de Michiki Aoyama est d'une douceur exquise, tout en délicatesse et en émotions. Sa construction est divisée en 12  chapitres, chacun étant associé à une couleur, à un protagoniste central et à une courte tranche de vie. Chaque chapitre est relié au précédent avec délicatesse et l’ambiance rappelle un peu celle de Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi.
Telle un peintre, l’auteure offre ainsi, par touche de couleur, de magnifiques moments de dépaysement, de vie, d'amour. Il est ainsi question d’amour, d'amitié, d’espoir, de rêves, de promesses. J’ai beaucoup aimé la plume fine et délicate de l’auteure traduite avec élégance par Alice Hureau.

Laissez-vous donc tenter par ce chocolat chaud dont la saveur séduira, si ce n'est vos papilles, vos pupilles, pour un réel moment d’apaisement.

A découvrir !

Extraits

Le cycle des saisons a fait un tour et demi depuis que j’ai commencé à venir au Café Marble. Je ne déteste pas l’insouciance habituelle des chaînes de cafés, mais j’adore la paix intérieure que m’apporte ce commerce unique en son genre. Page 201

J’ai avalé une gorgée de limonade. Les rayons du soleil étaient brûlants, mais une fois sous l’arbre, j’ai été enveloppée d’une agréable fraîcheur. Le bleu turquoise du port de Sydney sublimait le paysage. Au comble du bonheur, j’ai ouvert mon cahier. Page 124

Le seul fait d’être dans un endroit qu’on apprécie aide à retrouver la forme. Quelqu’un me l’a appris récemment. Page 190

Les pétales flottaient de-ci de-là à la surface de l’eau. page 198

Je vais au Café Marble le jeudi, mon jour de congé, à 15h. Je m’assoie toujours à la même table, je commande toujours la même boisson. Page 209

Livre en cours de lecture….

NE LÂCHE PAS MA MAIN  de Michel Bussi