Résumé
Adepte des polars de Fred Vargas, j’attendais cet opus avec impatience. Je l’ai lu en essayant d'oublier les critiques assez sévères lues sur différents sites.
Il aura fallu six ans pour que Fred Vargas mette une fois de plus en scène son héros favori, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg de la SRPJ de Paris Il est accompagné dans son enquête par un commissaire local, Franck Matthieu et entouré de ses acolytes habituels Danglard, Retencour, et Mercadet. L’intrigue se passe dans un coin Bretagne, terre de dolmens et du sosie de Chateaubriand, descendant de l'auteur des célèbres Mémoires d'outre-tombes . Des habitants de ce village sont retrouvés assassinés, tous avec un mode opératoire identique. Les équipes parisiennes et locales, aidés par quelques habitants vont tout mettre en œuvre pour percer ce mystère…
Mon avis
J’aime toujours autant le style et l’écriture de Fred Vargas. Le ton, les personnages un peu loufoques, Adamsberg, son équipe, tout m'a rappelé la verve truculente de l’auteure, son côté décalé, ce semblant d’incohérence. J’aime l’esprit tortueux de cet inspecteur que, même lui, parfois ne comprend pas. Il est toujours aussi lent et malgré les dialogues abondants, il faudra prendre son mal en patience pour comprendre où il veut en venir.
Finalement, je me suis laissé porter par l’enquête, par l’intrigue et par les personnages parfois un peu lourds. Peu importe l’intrigue, peu importe le lieu, je me suis prise au jeu et j’ai été une fois de plus conquise par ce commissaire qui délivre le résultat de ses élucubrations, à la manière d'Hercule Poirot, devant l’ensemble des protagonistes.
Et puis un homme qui sauve un hérisson d’une mort certaine et qui aime les ânes ne pouvait que faire fléchir mon cœur…
Pour conclure, Sur la Dalle est un bon moment de lecture à déguster devant un Chouchen mais qui peut dérouter si on ne connait pas la plume de Fred Vargas
Extraits
Chateaubriand ne va pas tarder à venir nous voir avant que nos plats soient servis. N’oubliez pas : vous ne l’avez jamais vu. Appelez-le simplement « monsieur ». Page 108
Pour ceux qui connaissent Adamsberg, réfléchir ne signifiait nullement s’asseoir à une table, le front posé sur une main. Mais marcher de son pas lent, laissant les idées de toutes sortes - il ne faisait pas le tri – flotter au rythme de sa marche tanguante, se croiser, s’entrechoquer, s’agglomérer, se disperser, en bref les laisser agir à leur guise. Page 170
N’essaie pas toujours de comprendre. Page 160
Livre en cours de lecture….
TANT QUE LE CAFE EST ENCORE CHAUD
de Toshikazu Kawaguchi