2 millions d’exemplaires vendus en France. Je ne pouvais pas le rater d'autant plus que mon amie Lise était en train de lire le même, acheté au Canada. Nous avons donc poursuivi cette lecture ensembles ce qui a rajouté un zeste d’interêt. Mini club de lecture !
Résumé
Trois familles épanouies de Sydney, amies, voisines, des enfants charmants, un vieil acariâtre, des parents avec leurs défauts et leurs qualités, un barbecue qui tourne mal, voilà les ingrédients d’une histoire qui somme toute relève du fait divers.
Tu peux les garder, tes saletés d’ovocytes.
Mon avis
Un univers Australien à la Desperate housewives, un zoom sur trois familles qui se connaissent plus ou moins, un découpage alliant présent, passé familial et flashback sur un certain barbecue, une intrigue qui se dévoile petit à petit au fil des quelques 600 pages. Voilà pour le décor !
Je ne connaissais pas cette auteure et c’est une belle découverte. J’ai aimé son style, la finesse des descriptions, l’habileté de la construction qui laisse en haleine. La psychologie de chaque personnage et celle du couple sont décrites avec intelligence. Parfois un peu long tout de même !
L’auteur aborde les thèmes de la culpabilité, de la rancœur et de la noirceur humaine qu’on tente de cacher mais qui finalement nous rattrape. S’il s’agit là d’un roman partant d’un fait divers banal, sa construction est addictive et intelligente. Il se laisse continuer mais il va être difficile de le lire deux fois car quand on connaît la fin, il perd tout intérêt.
Bon roman d’été que je recommande !
L’altruisme sans l’action, que rêver de mieux ?
Extraits
Personne ne vous prévient que, lorsque vous avez des enfants, vous n'êtes plus qu’une variante diminuée, rudimentaire et primitive de vous-même, et que vos talents, votre éducation et vos réussites ne représentent plus rien. p 79
On a tous en réserve une autre vie qui aurait pu nous rendre heureux. p 234
Clémentine baissa son archet et essaya d'imaginer Ce que serait sa vie sans Erika, sans ce va-et-vient constant entre exaspération et culpabilité. p 512