Résumé de la page 100
Roman à trois voix pour trois protagonistes que j’ai reçu grâce à ma participation aux explorateurs de la rentrée littéraire 2019 de lecteurs.com.
Elles sont trois, sans aucun lien entre elles.
Trois circonstances dans leur vie quotidienne les poussent à quitter l’environnement familial pour fuir vers un ailleurs. Un ailleurs qui est, pour deux d’entre-elles est moche, gluant, violent, et pour la troisième qui consiste en une rupture professionnelle. Le récit est rythmé par l’alternance des trois voix.
Mon avis
Elles sont trois, sans aucun lien entre elles. Trois circonstances dans leur vie quotidienne les poussent à quitter l’environnement familial pour fuir vers un ailleurs. Un ailleurs qui est, pour deux d’entre-elles, moche, gluant, violent, et qui, pour la troisième, consiste en une rupture professionnelle. Le récit est rythmé par l’alternance des trois voix.
J’ai eu du mal à entrer dans l’histoire de chacune. L’auteure a voulu agiter la compassion et la curiosité chez le lecteur avec ces trois destins différents et finalement comparables, mais cela n’a pas marché. Elle dénoue difficilement les liens qu’il y a entres elles et c’est laborieux. Toutes les trois sont prévisibles.
Paule McGrath parle de la relation mère-fille, de fuite, de résilience, de survie.
Je me suis perdue dans la construction de son ouvrage avec des chapitres très longs pour une des protagonistes et très courts pour les deux autres. Très rapidement, la disproportion dans le traitement des trois femmes, au bénéfice d’une seule, Jasmine, m’a un peu déçue. Des pages et des pages sur le sport, la boxe, et ses embrouilles, au détriment des deux autres, que j’aurais aimées voir davantage développées. Je n’ai compris ce déséquilibre qu’à la fin. Et je n’en parle pas pour ne pas dévoiler l’intrigue par ce qu’il y a une intrigue, à vous de la découvrir !
J’ai trouvé l’écriture fade, monotone et sans grand intérêt, un peu long. Bref je me suis ennuyée !
C’est une déception.
Extraits
Quand in se réveille dans une pièce glaciale, dont la fenêtre est obscurcie par une couverture punaisée devant, et qu’il gèle partout sauf à l’intérieur de son sac de couchage en nylon, il est plus facile de se rendormir que de se lever. p 79
Lorsque, comme elle, on s’occupe quotidiennement de la dimension physique de l’accouchée, il est facile d’oublier à que point le corps et l’esprit sont étroitement liés, et à quel point ce dernier peut être fragile. Sa relation avec sa mère ne tient peut être qu’à un fil, mais c’est tout ce qui lui reste. p 148
Une nuit où il pleuvait for, et ou le sommeil me fuyait depuis longtemps, je suis restée les yeux ouverts, à écouter le bruit de la pluie résonner dans le vide de mon cœur, jusqu’à ce que je ne puisse plus le supporter. p 275