Résumé
Je suis une fan inconditionnelle du roman de Saint Exupéry Le petit Prince. C’est le livre que je recommande pour petits et grands et il aura toujours une place particulière dans mon cœur.
C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai acheté ce nouveau roman de Michel Bussi.
Grâce à Andy et Enen, les deux enquêteurs, nous pénétrons le club très fermé des 6 plus grands passionnés et experts du Petit Prince, le Club 612. L'auteur va transporter le lecteur aux quatre coins du monde pour nous livrer différentes hypothèses quant à la mort du Petit Prince et de Antoine de Saint Exupéry survenue quelque temps après la sortie de son livre.
N'y aurait-il pas des messages ou des informations cachées dans le "Petit Prince" ?
« 𝙻'𝚎𝚜𝚜𝚎𝚗𝚝𝚒𝚎𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚒𝚗𝚟𝚒𝚜𝚒𝚋𝚕𝚎 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚢𝚎𝚞𝚡 »
Mon avis
Ce n’est pas un polar comme les autres que nous propose Michel Bussi. En effet, tout au long de la lecture de ce nouvel opus, on oscille entre romance et biographie, entre mystère et énigme, entre enquête policière, philosophie et poésie. Comme à son habitude l’auteur a réalisé un gros travail de documentation qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur Saint Exupéry. Cet ouvrage, addictif, est divisé en 6 parties, chacune correspondant à un astéroïde visité par Le petit prince. Elles commencent toutes par deux citations, une issue du Petit Prince et l’autre, d'une des autres œuvres de Saint Ex. Une merveille !
Je n’en dirais pas davantage sur l'intrigue ...
Michel Bussi offre donc aux lecteurs un roman original, parsemé d’anecdotes et une belle enquête sur les mystères de la mort de Saint Exupéry. Je suis vraiment conquise par cette lecture, par l’histoire, par l’écriture fluide et fascinante de l’auteur qui demande toutefois un peu de concentration.
Mais c’est tellement beau, étonnant, poétique, magique avec une chute que j'aime particulièrement !
A lire et déguster devant une tasse de chocolat chaud !
« Aimer c’est regarder ensemble dans la même direction »
On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux.
Extraits
Les contes de fées c’est comme ça. Un matin on se réveille. On dit : « Ce n’était qu’un conte de fées… » On sourit de soi. Mais au fond on ne sourit guère. On sait bien que les conte de fées c’est la seule vérité de la vie. p 152
On n’est jamais responsable d'un bonheur. On est responsable d'un chagrin. On n'est jamais responsable d'un rire, mais on l'est d'un chagrin. On n'est jamais responsable d'un coup de foudre, mais on l'est d'une séparation. Répétez après moi, monsieur l'aviateur. On est responsable de ce que l'on apprivoise. p 155
L'essentiel est toujours manquant. L'être aimé, ou même l'objet aimé, est à la fois possédé et perdu. C'est son absence qui lui donne une valeur. p 220